7 mai 2008
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19:19
Namaste,
Lorsque l'on vit en Inde et je suppose plus generalement dans des pays loins de notre berceau natal, nous pouvons etre confronte a des coutumes qui peuvent sinon choquer, du moins etonner.
Quand nous etions a Pattadakal (visite 360˚), apres la visite du site classe par l'Unesco et une halte boissons fraiches, nous avons repris la route pour Badami. Nous prenions une rue du village et sommes tombe sur une procession. Impossible de passer a cote ou de se frayer un passage. Nous demandons au chauffeur la raison de cette procession. C'est les funerailles d'un habitant du village. Nous suivons donc cette foule ou les hommes devant sont separes des femmes qui se trouvent derriere.
Il fait un soleil de plomb et le nombre de personnes marchant en silence est impressionnant.
Le chauffeur decide de ne pas les suivre et fait demi-tour pour recuperer l'artere principal...
Voila, exit les funerailles locales.
Sauf que la rue precedente etait parallele a notre nouvelle route et elles se rejoignaient plus loin devant nous... Il voulait donc a la base prendre un raccourci.
Nous rejoignons le croisement deja depasse par la tete du cortege et la route etant plus large, notre chauffeur passe sur le bas cote. Nous remontons donc la file de femme et d'enfants puis les hommes et tout devant, en tete, un joueur de tambourin suivi de porteurs et des pretres (je ne connais pas leur designation exacte).
A la hauteur des porteurs, nous remarquons qu'ils ne portent pas un cerceuil ou un lit de bois ou reposerait le corps du defunt.
Non, non, ils supportent une chaise ou celui-ci est assis, la tete retenu contre le dossier par une corde, les yeux fermes.... Croyez moi ou non mais nous avons tous fait une pause pour analyser, comprendre et integrer tous les elements de cette scene.
Je revois encore la tete dodeliner au rythme des pas des porteurs et du tambourin.
C'est a ce moment que le choc des cultures intervient. On ne se rends plus compte de ce qui est supportable de par nos traditions et coutumes de ce qui est hors categories au regard de notre education judeo-chretienne. C'est a chacun de trouver son seuil de tolerance.
Tous les indiens Hindous adorateurs d'etre incinere a Varanasi (Benares) et que leur cendres soient rependues dans le Gange....
Qui n'a jamais voulu etre incinere, que ses cendres soient deposees dans une urne en sel pour etre ensuite jete a la mer ?
A bientot
Alex
PS: Pour illustrer musicalement ce propos.

Quand nous etions a Pattadakal (visite 360˚), apres la visite du site classe par l'Unesco et une halte boissons fraiches, nous avons repris la route pour Badami. Nous prenions une rue du village et sommes tombe sur une procession. Impossible de passer a cote ou de se frayer un passage. Nous demandons au chauffeur la raison de cette procession. C'est les funerailles d'un habitant du village. Nous suivons donc cette foule ou les hommes devant sont separes des femmes qui se trouvent derriere.
Il fait un soleil de plomb et le nombre de personnes marchant en silence est impressionnant.
Le chauffeur decide de ne pas les suivre et fait demi-tour pour recuperer l'artere principal...
Voila, exit les funerailles locales.
Sauf que la rue precedente etait parallele a notre nouvelle route et elles se rejoignaient plus loin devant nous... Il voulait donc a la base prendre un raccourci.
Nous rejoignons le croisement deja depasse par la tete du cortege et la route etant plus large, notre chauffeur passe sur le bas cote. Nous remontons donc la file de femme et d'enfants puis les hommes et tout devant, en tete, un joueur de tambourin suivi de porteurs et des pretres (je ne connais pas leur designation exacte).
A la hauteur des porteurs, nous remarquons qu'ils ne portent pas un cerceuil ou un lit de bois ou reposerait le corps du defunt.
Non, non, ils supportent une chaise ou celui-ci est assis, la tete retenu contre le dossier par une corde, les yeux fermes.... Croyez moi ou non mais nous avons tous fait une pause pour analyser, comprendre et integrer tous les elements de cette scene.
Je revois encore la tete dodeliner au rythme des pas des porteurs et du tambourin.
C'est a ce moment que le choc des cultures intervient. On ne se rends plus compte de ce qui est supportable de par nos traditions et coutumes de ce qui est hors categories au regard de notre education judeo-chretienne. C'est a chacun de trouver son seuil de tolerance.
Tous les indiens Hindous adorateurs d'etre incinere a Varanasi (Benares) et que leur cendres soient rependues dans le Gange....
Qui n'a jamais voulu etre incinere, que ses cendres soient deposees dans une urne en sel pour etre ensuite jete a la mer ?
A bientot
Alex
PS: Pour illustrer musicalement ce propos.